(les véhicules d'interventions des PSAD comme support à la revendication)
5 août 2016 : Le CEPS publie un avis de projet, sans négociation préalable, prévoyant la baisse de remboursement de plus de 250 produits ou prestations dans les domaines de l’auto-surveillance glycémique, l’auto-traitement du diabète, l’apnée du sommeil, la prévention d’escarres, la nutrition orale et entérale, la stomie, les troubles de la continence et les chaussures orthopédiques dont l’impact est estimé à 200 millions d’euros.
Le même jour, une intersyndicale des prestataires de santé à domicile, constituée de la Fédération des PSAD, de l’UNPDM, de l’UPSADI et du SNADOM se forme de manière à donner au CEPS et aux ministères en charge de la santé et de la sécurité sociale un interlocuteur unique.
25 août : Première interview du Président de la Fédération des prestataires de Santé à domicile sur Europe 1, suivie le 29 août d'une interview sur France Info.
26 août : L’intersyndicale des PSAD met en ligne une pétition adressée au Président de la République, qui recueillera en tout plus de 16 000 signatures. Intitulé « Ne sacrifiez pas la santé à domicile », ce texte a constitué la base des revendications de l’intersyndicale des PSAD.
29 août : Une lettre ouverte au Président de la République est publiée dans les quotidiens nationaux, dont le Figaro et Le Monde. Cette lettre a permis à l’intersyndicale d’expliquer sa position et de donner ses propres pistes de maîtrise des dépenses de santé.
30 août : Plus de 100 dirigeants d’entreprises et d’associations membres de l’intersyndicale des PSAD manifestent devant le ministère de la Santé et le ministère de l’Économie. Une opération de tractage permet de sensibiliser le grand public.
7 septembre : Les représentants de l’intersyndicale des PSAD sont auditionnés par le CEPS suivi par plusieurs dizaines d'adhérents.
13 septembre : Les représentants de l’intersyndicale des PSAD sont reçus par le cabinet de Marisol Touraine. Ce rendez-vous est l’occasion pour l’intersyndicale de proposer des pistes de solutions ambitieuses et de long terme pour la santé à domicile.
22 septembre : Plus de 100 véhicules de service des prestataires et 500 personnes défilent à Paris, de la place du Maréchal Juin jusqu’à la place Saint Augustin. Cette manifestation – inédite, et aux côtés des représentants des patients – montre la détermination de l’intersyndicale à dialoguer avec le CEPS et le Gouvernement afin de trouver une solution qui soit favorable aux patients et soutenable pour les prestataires.
29 septembre : Un accord est trouvé avec le CEPS. Cet accord, même s’il marque la contribution la plus importante consentie par les PSAD en faveur des dépenses de santé, prend en compte leur modèle de prestation de services dans la santé et ne remet pas en cause le suivi des patients chez eux. Un communiqué de presse de la ministre de la Santé est publié (lien) pour entériner cet accord.
21 octobre : L’avis de baisse négocié est publié.
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